Né
le 7 juillet 1931, près de Seattle (au nord-ouest des Etats-Unis),
David Eddings suit ses études au Junior College de 1950 à
1952, avant d'obtenir une licence d'art en 1954 au Reed College.
Ayant reçu un report pour son intégration dans l'armée,
David Eddings ne débute ses classes qu'à 23 ans en
Californie puis au Texas, avant d'être envoyé en Allemagne
où il servira dans l'artillerie, ce qui lui permettra d'éviter
de rejoindre les rangs de l'Armée Américaine dans
la Guerre de Corée.
Son service terminé, il reprend ses études à
l'université de Washington où il obtient une maîtrise
de littérature anglaise.
Avant de passer son doctorat, David Eddings travaille dans une épicerie
avant d'être recruté par Boeing dans lequel il intègre
le service " achats ".
Puis il obtient son doctorat en 1961 avant de se marier en 1962
avec Judith Leigh Schall.
Transféré d'une base Boeing à une autre, il
décide d'abandonner ce métier lorsque l'asthme de
Leigh devient trop grave dû au climat humide de la Nouvelle-Orléans.
Reconverti en professeur pendant quelque temps, il décide
ensuite de retourner travailler dans une épicerie, tandis
que Leigh trouve un travail dans un motel.
Ayant des horaires plutôt souples, ils se décident
alors de se lancer dans l'écriture (avec le succès
que l'on connaît).
Actuellement Leigh et David Eddings vivent à Carson City
dans le Nevada.
Par
contre, il est bien difficile de trouver le moindre détail
sur la vie de Leigh Eddings (ou même une simple photo) : nous
savons juste que jusqu'à ses 24 ans, elle sert dans l'Armée
de l'Air avant de tout quitter pour partir à l'aventure dans
l'Ouest Américain avec l'une de ses amies.
C'est là qu'elle rencontre David Eddings… la suite on
la connaît plus ou moins… ^__^
(En premier lieu, réparons une grande
injustice : tout le monde parle de DAVID Eddings et seulement de
David. Or son épouse Leigh est tout autant responsable du
succès de leurs ouvrages que David lui-même. Alors,
certes, le tort aura plus ou moins été réparé
lors de la sortie de " Belgarath, le sorcier
" puisque depuis la sortie de ce livre, leurs deux noms sont
toujours inscrits côté à côté,
mais il n'empêche qu'une bonne quinzaine de romans ne laissent
apparaître que le nom de David (sans doute une décision
de leur éditeur Lester Del Rey).
Voici ce qu'écrit David Eddings au début de Belgarath,
le sorcier : " Nos lecteurs ont forcément remarqué
un léger changement d'attribution dans la paternité
de ce " modeste "
volume. Ils partagent désormais l'un des secrets les moins
bien gardés de la fiction contemporaine. S'il y a deux noms
sur la couverture de ce livre, c'est parce que nous écrivons
à deux, depuis le début. La reconnaissance (enfin)
du coauteur jusqu'alors non crédité de tous ces ouvrages
n'est qu'une question de justice élémentaire-si tant
est que la justice puisse être élémentaire.
Il est temps de rendre à César ce qui appartient à
César et à Leigh ce qui lui est dû. Autant que
les choses soient officielles, pas vrai ? " )
Cette
parenthèse étant fermée, venons-en au sujet
proprement dit.
Le premier roman des Eddings sortit en 1973 sous le nom de "High
Hunt". Ayant plus ou moins les traits d'une autobiographie,
ce livre avait toutes les apparences d'un premier livre : beaucoup
de défauts en somme comme le dit lui-même David Eddings.
Ce livre marcha aussi bien que le suivant "The Losers",
c'est à dire : pas du tout. " The Losers ", pourtant
écrit en 1977, ne fut traduit qu'en 2002. Voyez par là,
une jolie opération marketing de Pocket, qui bien conscients
du succès phénoménal qu'Eddings engendrait
depuis quelques années, étaient certains de se faire
pas mal de sous, même avec une vieille "antiquité"
inconnue du public. Laissons cependant la parole à la personne
la mieux placée pour nous parler du roman: David Eddings:
" The Losers était une allégorie. Raphaël
incarnait Monsieur Tout-le-monde. Jack Flood était le Diable.
L'Indien borgne représentait Dieu. Pour être franc,
je ne comprends toujours pas entièrement ce livre, qui s'est
presque écrit tout seul. Sa position philosophique est à
l'opposé de mon orientation existentialiste. Quand je relis
ce roman, je le trouve toujours aussi énigmatique. "
Nous étions encore bien loin de leurs
écrits de Fantasy qui commencèrent au début
des années 80.
Comment leur goût de la Fantasy est né ?
Le lien Eddings-Tolkien est évident… pourtant
Eddings ne lui doit pas tout, loin de là.
Le départ fut le jour où Eddings vit un tome du "Seigneur
des Anneaux" dans une librairie. Après avoir
regardé la carte du monde de " La Terre des Milieux
", il courut chez lui, ressortit celle qu'il avait dessiné
des années auparavant, et se mit au travail, voyant que la
Fantasy n'était pas tant boudé que cela par le public.
Alors, certes, Eddings se rapproche de Tolkien (il suffit de lire
"La Belgariade" pour s'en convaincre), mais
Eddings a bel et bien crée son propre monde indépendamment
de toute autre source d'inspiration que son imagination propre.
La technique d'Eddings fut au préalable d'établir
des personnages, des cultures, des paysages, des climats, des systèmes
sociaux différents (cf "Le Codex de Riva").
A partir de là, ils pouvaient commencer à écrire
leur histoire.
Du départ, Leigh eut un rôle primordial dans la création
de leurs romans. Comme le signalait David Eddings au magazine Phénix
en septembre 1999 : " Je confie toujours les fins à
Leigh, car elle s'en sort mieux que moi. Elle est aussi propriétaire
des personnages féminins et de la majorité des noms
".
Leur aventure en Fantasy débuta en 1982 avec "Le
Pion Blanc des Présages", premier tome de
la fameuse Belgariade, encore à ce jour, leur titre de gloire,
un cycle de 5 tomes pétillant d'humour et de bonne humeur.
High
Hunt (1973)
Les
Laissés-pour-compte (1977)
PONANT
/ MALLOREE
La Belgariade (1982-1985)
-Le Pion Blanc des Présages
-La Reine des Sortilèges
-Le Gambit du Magicien
-La Tour des Maléfices
-La Fin de Partie de l'Enchanteur
La
Mallorée (1988-1991)
-Les Gardiens du Ponant
-Le Roi des Murgos
-Le Démon-Majeur de Karanda
-La Sorcière de Darshiva
-La Sybille de Kell
Belgarath,
le Sorcier (1995)
Polgara,
la Sorcière (1997)
Le
Codex de Riva (2000)
SPARHAWK
La Trilogie des Joyaux (1989-1991)
-Le Trône de Diamant
-Le Chevalier de Rubis
-La Rose de Saphir
La
Trilogie des Périls (1993-1994)
-Les Dômes de Feu
-Ceux-qui-brillent
-La Cité Occulte
La
Rédemption d'Althalus (2000)
La
Chanson de Regina (2002)

Lyas