de gauche à droite : Junta, Karin, Tomoko et Ami

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Livre d'Or

Auteur : Masakazu Katsura
Editeur japonais : Shueisha inc.
Editeur français : Tonkam
Année de sortie au Japon : 1993

 

LE DEBUT...

 

Années 90, Junta Momonari est un adolescent possédant un sérieux handicap : il vomit au contact des filles. Et cela pose problème lorsqu’il cherche à séduire. Cependant, il est destiné à devenir la cause de la surpopulation existant dans un futur proche : il aura fait cent enfants à cent femmes et chaque enfant mâle aura aussi fait cent enfants à cent femmes et ainsi de suite. On aura appelé cet obsédé : le Mega-Playboy.
Karin Aoï est agent temporel. Sa mission est de changer l’ADN de Junta à l’aide d’une balle DCM afin que celui-ci ne devienne pas Méga-Playboy. Malheureusement, son départ hâtif de son époque est la cause d’une erreur grave : elle s’est trompée de balle DCM, ne résolvant ainsi pas le problème…

 

KATSURA : VIVE LES FILLES !

 

Katsura a une manière unique de dessiner les filles. Et c’est de loin lui qui les dessine le mieux. Il y a de quoi se rincer l’œil. Elles sont toutes parfaites. Aussi bien Karin, qu’Ami ou Tomoko (n’est ce pas Doom ?), chacune a son charme. Personnellement, je préfère Karin, ah ! Douce Karin… Imaginez donc ce pauvre Junta entouré de bombes avec ses pulsions vomitives… Paix à son âme. Il reste cependant « mignon », comme dirait Katsura, chaque fois qu’il exécute un lavage gastrique.
Du côté des mecs, c’est fort bien dessiné aussi. Que ce soit Junta (en Méga-Playboy) ou Ryuji. L’attaque des étoiles brillantes de Junta le Méga-Playboy ferait aussi bien tomber les filles du manga que les lectrices. Vous verrez que de ce côté-là, rien n’est sérieux. L’attaque des étoiles brillantes = des cœurs en masse et des évanouissements subits de la part de la gent féminine.
Doom pourrait par ailleurs vous écrire un roman sur les filles de Katsura. Dès qu’on aborde le sujet, il est imbattable.

 

AMOUR & HUMOUR

 

Katsura a ses habitudes. Et celles-ci ne changent en aucun cas. DNA² n’échappe donc pas à cette règle. Evidemment, on va se retrouver dans des dilemmes « Katsurien ». C’est à dire, des histoires d’amour pentagonales (comprendre, cinq personnes concernées). Karin aussi tombera sous le coup d’un dilemme : elle éprouvera des sentiments pour Junta le Méga-Playboy (Junta a deux ADN et il a du mal à les contrôler), celui qu’elle doit éliminer, par exemple.
Côté humour, on voit donc Junta séduire en Méga-Playboy et vomir quelques minutes après lorsqu’il redevient normal. On retrouvera ainsi bon nombre de situations burlesques marquées inévitablement par des résidus de lavages gastriques.
Mais les sentiments sont très poussés, les protagonistes sont réellement touchants et ces phases d’amour et d’humour s’alternent (ou se confondent…) parfaitement. Parfois, les personnages semblent si humains qu’on pourrait se rapprocher d’eux. On a tous eu du mal à se déclarer à une fille au moins une fois dans sa vie (quand on devait le faire en dehors d’une boîte de nuit ou autre soirée, et surtout sereinement… avec zéro gramme d’alcool dans le sang). Même pour ceux qui ne sont pas timides, le grand Amour donne toujours des frissons. Je n’ai toutefois pas terminé…

 

LE COURONNEMENT

 

Il manquait quelque chose. Mais quoi ? Réponse : l’affrontement ? Car la baston existe dans le manga (aurais-je entendu « heureusement ?). On verra ainsi Junta combattre soit de manière ridicule soit, au contraire, avec élégance (le Méga-Playboy n’est en effet bon qu’à défendre les filles mais jamais lui-même : les filles étant toutes « à lui »). On verra ainsi un bon nombre d’affrontement entre « psycho-soldats » digne de Matrix (peut-être pas quand même) à coup de téléportation, télékinésie etc.

Lorsque humour et amour sont saupoudrés d’un peu de baston, le tout fait avec la main de maître de Katsura, quelque chose de magique construit cette harmonie régnant dans le manga. On est ainsi en droit d’obtenir quelque chose de génial, pratiquement parfait.
Nous pourrions cependant reprocher à Katsura que sa série ne fasse que cinq volumes, pauvre de nous. Mais, bien que rien ne soit parfait, le contenu de ces 5 volumes est une asymptote à la perfection.

Lezard Valeth

VERDICT:


 

 

 

©  Yggdrasil - 2003